Comment la résilience peut vous aider à surmonter un burnout ?
La résilience peut réellement vous aider à dépasser un burnout ou autre souffrance au travail. Savez-vous ce que signifie vraiment ce terme ? Comment la résilience peut vous aider ? Connaissez-vous le kintsugi et l’ikigaï ? Découvrez tout cela en lisant cet article ainsi que mes techniques de coach pour développer votre résilience. Prêt ? C’est parti !
La résilience quézaco ?
Le dictionnaire Le Robert définit la résilience comme étant la « capacité à surmonter les chocs traumatiques ». Selon Wikipédia, il s’agit d’un « phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l’événement traumatique de manière à ne pas, ou plus, vivre dans le malheur et à se reconstruire d’une façon socialement acceptable. » Pour simplifier, on peut dire que la résilience c’est le fait de renaître de sa souffrance.
À l’origine, le terme résilience est utilisé en physique et caractérise l’énergie absorbée par un corps lors d’une déformation. Ce n’est que dans la seconde partie du XXe siècle, qu’il arrive en psychologie. Une étude commencée en 1954, menée par deux psychologues scolaires américaines, Werner et Smith, à Hawaï, suit des enfants à risque psychopathologique, condamnés à présenter des troubles. Pourtant, après trente ans de suivi, l’étude montre qu’un certain nombre d’enfants s’en sortent grâce à des qualités individuelles ou des opportunités environnementales.
En France, c’est Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, qui popularise le concept de résilience à la fin des années 90 à propos des survivants des camps de concentrations de la la seconde guerre mondiale. Depuis, le terme s’est beaucoup répandu et est passé dans le langage courant comme étant la capacité à rebondir de manière plus générale.
Symbole de la résilience : l’art du kintsugi
Le kintsugi, de « kin », or et « tsugi », les jointures, est un art traditionnel japonais qui consiste à réparer un objet cassé en soulignant ses fêlures avec de l’or au lieu de les cacher. C’est une philosophie de l’acceptation de l’imperfection qui incite à aborder les blessures, les épreuves d’une nouvelle manière. Le kintsugi est la métaphore parfaite de la résilience.
Selon Céline Santini, autrice de Kintsugi, l’art de la résilience, aux éditions First, le kintsugi peut être vu « comme une forme d’art-thérapie, vous invitant à transcender vos épreuves et transformer votre propre plomb en or. Il vous rappelle que vos cicatrices, qu’elles soient visibles ou invisibles, sont la preuve que vous avez surmonté vos difficultés. En matérialisant votre histoire, elles disent : « tu as survécu ! » et vous apportent un supplément d’âme. »
Christophe André, célèbre psychiatre, est également un admirateur de cet art : « J‘aime bien cette pratique, qui a bien sûr quelque chose d’étonnant, à une époque où on jette volontiers ce qui est usé ou brisé. Je l’aime d’autant plus que j’ai parfois l’impression de rencontrer des humains kintsugi ! Des humains que la vie a cabossés, mais qui ont réussi à s’en remettre, et qui n’en ont pas gardé d’amertume ou de ressentiment. Au contraire, qui ont progressé, qui se sont à la fois reconstruits et agrandis, améliorés, bonifiés… ».
Quant à moi, je vous propose de vous faire vivre l’expérience du Kintsugi à travers un atelier manuel unique, lors d’une séance de coaching RenÊtre. Contactez-moi pour en savoir plus.
Comment guérir d’une épreuve de souffrance au travail grâce à la résilience ?
Le travail peut être source épanouissement mais aussi, malheureusement, de souffrances. Burnout, brownout, perte de sens, télétravail imposé… La pandémie actuelle n’a rien arrangé. Alors tout est foutu ? Vous n’avez plus qu’à laisser tomber et continuer à subir une situation qui vous rend malheureux, vous détruit petit à petit ? Bien sûr que non ! Vous me connaissez maintenant, je vois toujours le verre à moitié plein, le soleil derrière les nuages, l’arc-en-ciel sous l’orage…
Vous n’êtes pas victime. Plus exactement, vous pouvez l’être à un moment mais vous pouvez choisir de vous relever et de ne plus l’être. Vous pouvez reprendre le contrôle de votre vie, choisir votre temps et ne plus subir. L’épreuve que vous subissez, aussi difficile soit-elle, peut être une formidable occasion de vous révéler : vous révéler à vous-même, vous révéler aux autres.
Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler de moi. Si vous avez lu mon livre, vous connaissez mon parcours. Je n’ai pas toujours été coach. Je n’ai pas toujours eu le sourire. J’ai eu mon lot d’épreuves. Des violences conjugales pour commencer, puis plus tard, un violent burnout, j’ai dû m’accrocher pour réussir à avoir des enfants. Tout cela a fait de moi celle que je suis à présent. Je ne vais pas vous mentir, ces épreuves ont été difficiles. Il m’a fallu du temps pour me reconstruire, j’ai eu besoin d’aide, je n’ai pas réussi toute seule, comme ça par magie ! Cela a été un lent processus. Mais un jour, j’ai compris que j’étais seule maître de ma vie, que c’était à moi de choisir mon destin. À partir de ce moment, j’ai entamé ma reconstruction. C’est cela la résilience.
Ce n’est pas refuser la souffrance, ni refouler ses émotions. C’est accepter que d’une épreuve, de bonnes choses peuvent émerger. Sans ce burnout, je ne serai probablement pas devenue coach et vous ne liriez pas ces mots… Attention, il ne s’agit pas non plus de vous culpabiliser si, pour l’instant, votre souffrance est trop forte et que vous broyez du noir sans parvenir à voir du positif. Comme je l’ai dit plus haut, c’est un long processus. Sans doute avez-vous besoin de temps. Sachez simplement qu’un jour, lorsque vous serez prêt.e, lorsque vous aurez fait la bonne rencontre, lorsque ce sera le bon moment, vous pourrez renaître de vos cendres, comme le phénix et déployer vos ailes dans votre nouvelle vie.
Mes techniques de coach pour améliorer votre résilience
La résilience n’est pas innée, elle peut s’apprendre et se renforcer.
Apprendre à voir le verre à moitié plein :
Cultivez le positif. Voyez le côté positif derrière chaque situation. Votre train est en retard ? Cela vous laisse le temps pour aller prendre un café ou acheter votre magazine préféré. Un petit exercice ? Chaque soir, notez sur un papier (ou dans un carnet) 3 choses positives, agréables qui se sont passées durant la journée. Par exemple, vous avez discuté avec une amie que vous n’aviez pas vue depuis longtemps, votre plat préféré était servi à la cantine ce midi, votre supérieur vous a fait un compliment sur votre travail, votre enfant a ramené une bonne note de l’école… Lorsque vous aurez un coup de mou, une baisse de moral, reprenez le pot où vous aurez pris soin de glisser tous ces petits papiers (ou le carnet) et relisez-le. Vous verrez que la vie n’est pas si mal finalement.
Lâchez-prise :
Vous ne pouvez pas tout contrôler alors stop ! Vous n’avez aucun pouvoir sur la météo. Mais est-ce que le pluie doit forcément vous rendre morose ? Devez-vous vraiment attendre que le soleil revienne pour retrouver votre bonne humeur ? Bien sûr que non ! La pluie a son utilité : les jardins, les exploitations agricoles ont besoin d’eau. Pour manger de bons légumes et de bons fruits, il faut aussi de la pluie. Alors prenez un parapluie et gardez le sourire. Vous verrez qu’à force, quand vous arrêterez de vouloir tout contrôler, vous serez bien plus serein, vous sentirez moins de pression. Vous prendrez les choses comme elles viennent et vous vous concentrerez sur les choses que vous pouvez changer.
Apprenez à vous connaître :
Et si vous profitiez de cette épreuve pour apprendre à mieux vous connaître ? Ce burnout est peut-être l’occasion d’une reconversion professionnelle ? C’est peut-être la vie qui vous offre une nouvelle chance de réaliser vos rêves. Mais savez-vous quels sont vos rêves ? Et si vous partiez à la découverte de votre Ikigaï, votre raison d’être ? Vous savez cette philosophie, qui consiste à donner du sens à ce que l’on fait ? Il vous permettra de trouver un équilibre personnel tout en établissant des relations harmonieuses avec votre environnement. Pour le trouver, il vous faudra répondre à 4 questions, que je vous propose d’explorer à travers mes accompagnements : qu’est ce que j’aime ? Dans quoi je suis doué ? Pour quoi puis-je être payé ? De quoi le monde a besoin ? Au carrefour de ces 4 questions, se trouve votre Ikigaï. En résumé, votre Ikigaï est au centre de votre passion, votre profession, votre vocation et votre mission.
La résilience n’a maintenant plus de secrets pour vous. Si vous avez vécu une épreuve difficile, si vous vous sentez prêt à revivre, contactez-moi ! Nous ferons le point sur votre situation afin de voir comment vous aider à renaître.