5 freins à l’accomplissement de soi
L’accomplissement de soi est partout, sur Internet, dans les magazines, dans les reportages télévisés…
Vous aimeriez vous aussi parvenir à vous accomplir mais vous vous sentez bloqué. Et si nous levions ces freins qui vous empêchent de vous épanouir et d’être complètement vous ? Suivez le guide : je vous présente 5 freins à l’accomplissement de soi et vous délivre des clés pour les surmonter et vous aligner !
Premier frein : vouloir tout contrôler
Vous aimeriez tout contrôler ? Ce n’est pas possible et c’est la première chose qui vous empêche de vous accomplir. En effet, toute l’énergie que vous déployez à contrôler encore et encore, c’est de l’énergie que vous n’utilisez pas pour vous-même. Il est donc nécessaire d’apprendre à lâcher prise. Savez-vous que résister à quelque chose lui donne encore plus de force et de pouvoir sur vous ? Acceptez que vous ne pouvez pas tout contrôler, personne ne le peut. Hmm je vous vois grimacer… Vous ne choisissez pas la météo, si ? Vous n’êtes pas responsable du temps : pluie, neige, vent, soleil… ce sont des éléments par définition incontrôlables. Il en va de même pour votre quotidien. Vous n’êtes pas responsable de ce que les autres font, des éléments extérieurs (grèves, pannes…). En revanche, vous pouvez contrôler votre réaction. Il pleut. Soit. Vous passez la journée à bougonner en pestant contre la météo ? Ou bien vous choisissez de profiter de ce temps où vous ne pouvez pas mettre le nez dehors pour vous plonger dans un bon livre avec une tasse de thé et votre chat sur les genoux devant la cheminée ? Apprenez à différencier ce qui vous appartient de ce qui ne vous appartient pas. Autre exemple : les transports sont en grève, cela ne vous appartient pas (sauf si vous êtes conducteur de bus et êtes vous-même en grève mais c’est une autre histoire;)). Ce qui vous appartient, c’est votre manière de gérer la situation : en la subissant ou en cherchant une alternative. Rappelez-vous cette phrase de Sénèque : « La vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie ».
Deuxième frein : s’autosaboter
Nous avons tous un saboteur en nous. Il est plus présent chez certains et à certains moments. Apprenez à l’écouter. Certes, c’est un peu comme un virus qui vous empêche d’avancer, vous mets des entraves mais il n’est pas méchant intentionnellement. Son but est seulement de vous protéger des dangers, de ce qu’il perçoit comme un danger : le changement ! Cependant, il ne s’y prend pas toujours très bien et provoque une sacrée pagaille. Le meilleur moyen de le rassurer c’est de travailler sur vos croyances limitantes. C’est important car l’autosabotage peut avoir de graves conséquences à votre accomplissement. Il vous conduit à procrastiner, à être perfectionniste, à dire oui même si vous vouliez dire non… Il est donc essentiel de l’écouter, de prendre conscience de ses mécanismes pour ne pas le laisser vous contrôler. Identifiez vos croyances limitantes, vos comportements nocifs, décryptez les raisons qui vous poussent à vous autosaboter, passez à l’action petit à petit et surtout acceptez d’être imparfait ! Pour vous aider, je vous propose un exercice dans mon livre Mon Burnout, ma Renaissance.
Troisième frein : dire oui à tout et tout le monde tout le temps
Dire non, ce n’est pas toujours facile mais c’est important et bonne nouvelle : ça s’apprend ! Ne pas savoir dire non n’est absolument pas une fatalité. Comprenez que dire non c’est dire oui. Ça vous semble contradictoire ? Je vous explique ! Dire non à autrui, c’est vous dire oui à vous-même. C’est vous respecter et vous affirmer. Prenons un exemple : votre chef vous demande d’effectuer un déplacement l’après-midi même pour le remplacer lors d’une réunion auprès d’un client. Vous voudriez dire non : ce n’est pas dans vos missions, vous avez vos propres dossiers et avez également un rendez-vous prévu avec l’un de vos clients les plus anciens. Pourtant vous avez dit « oui bien sûr, avec plaisir, je vais m’arranger. » Vous avez voulu faire plaisir à votre chef, vous avez eu peur qu’il vous en veuille et vous le fasse payer, peut-être un peu des deux. Mais vous ne vous êtes pas écouté : vous allez devoir reporter vos rendez-vous, expliquer aux clients ce report, étudier le dossier de votre chef, etc. Bref vous vous êtes rajouté du travail ! Plus grave encore, cela peut vous conduire à une situation nocive à long terme où votre chef prend l’habitude de vous demander des « services ». Dire non c’est donc essentiel pour vous protéger, vous affirmer et renforcer votre confiance en vous.
Quatrième frein : rêver sans agir
Nous connaissons tous cette citation de Saint-Exupéry : « Fais de ta vie un rêve et d’un rêve une réalité ». Cependant, nous avons tendance à oublier que pour qu’un rêve se réalise, nous devons agir. Walt Disney a dit « La différence entre un rêve et un projet, c’est une date ». Ce qui transforme donc le rêve en projet puis en réalité, c’est l’action : planifier, organiser, se fixer des objectifs. Tout cela est nécessaire. Vous pouvez continuer à rêver ou décider d’agir pour réaliser vos rêves. Pour commencer, traduire son rêve en objectifs est une action efficace. Grâce aux objectifs SMARTE (spécifique, mesurable, atteignable, réaliste, temporel, écologique), votre projet va prendre vie. Prenons un exemple : vous rêvez d’être votre propre patron et de créer votre activité. Pour que ce projet prenne vie, vous allez le transformer en objectif : je décide de créer mon entreprise d’ici la fin de l’année. À partir de là vous allez pouvoir noter toutes les étapes nécessaires pour parvenir à cet objectif : choix du statut juridique, étude de marché, démarches administratives, recherche d’un local, mise en place d’une stratégie de communication, etc. Ainsi, à la fin de l’année, votre rêve sera devenu une réalité.
Cinquième frein : rester dans sa zone de confort
Nous arrivons au dernier frein vous empêchant de vous accomplir : le refus de sortir de sa zone de confort. En effet, il est important d’accepter de sortir de sa zone de confort, cela permet d’apprendre, de progresser, de prendre confiance en soi. D’ailleurs, quand on y pense, on est tous déjà sorti de notre zone de confort sans en avoir réellement conscience. Quand, bébé, vous avez cessé de marcher à quatre pattes pour vous mettre debout : vous avez pris un risque, vous êtes probablement tombé plusieurs fois avant de vraiment réussir à vous déplacer sur vos deux jambes. Plus tard, vous avez trottiné, puis couru. C’est exactement cela, sortir de sa zone de confort : vous n’allez pas vous mettre à courir du jour au lendemain, vous allez d’abord marcher, apprendre à garder l’équilibre, prendre de l’assurance… Il est important de suivre votre rythme. Par exemple, si vous avez le vertige, vous n’allez pas commencer par faire un saut en parachute mais plutôt, suivant votre niveau de vertige, monter sur une chaise, puis une échelle, monter en haut d’un monument, etc. Enfin, à chaque nouveau pas franchi, félicitez-vous, prenez le temps de reconnaître votre réussite : oui cela a été difficile, vous avez fait des efforts et vous y êtes parvenu ! Sortir de votre zone de confort vous permettra de grandir.
Nous avons vu 5 freins à l’accomplissement de soi et surtout les moyens de les lever pour vous permettre d’avancer. Vous avez à présent toutes les clés pour réussir votre vie, personnelle et professionnelle, à votre rythme et selon vos propres critères. Vous voyez d’autres freins ? N’hésitez pas à les partager en commentaires !